mercredi 29 mai 2024

La confiture de rhubarbe et de fraises pour Natalie

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La confiture de rhubarbe et de fraises pour Natalie

Ben oui, Natalie s’écrit bien comme ça. Natalie est un excellent exemple des gens exceptionnels que j’ai eu le plaisir de  rencontrer sur la pépinière aux arbres fruitiers. C’est des personnes multidisciplinaires, polyvalentes, mais pas éparpillées (à part Éric, le Vulcain, dans sa forge bordélique). Natalie connait tous leurs arbres, elles sait comment ils vont croitre, elle sait travailler la terre vivante avec une précision chirurgicale avec chaque engin de machinerie. En plus, elle sait planifier les horaires de travail, tenir les inventaires, faire le dernier contrôle de qualité avant les livraisons chez les dizaines de milliers de clients satisfaits partout au pays. Elle sait que tout ça est lié, et elle comprend pourquoi dans chaque marathon quotidien, du coup de départ, à la ligne d’arrivée.

Quand vous serez lassé de son sourire, regardez ses mains.
Pas de temps à perdre à se colorer les ongles, celle-la !


De plus, elle sait diriger les équipes de travail pour que le travail soit fait, et bien fait. Ce qui requiert un équilibre entre un sens des responsabilités et d’excellentes qualités humaines. Je  n’ai pas assez de doigts pour compter en combien de langues elle peut comprendre, écouter, et se faire comprendre. Elle sait faire tout ça, et bien faire tout ça, en comprenant que chaque étape, et chaque effort sont liés. C’est ce qui donne un sens à sa vie, et je crois qu’elle ne cessera pas de sitôt de s’améliorer, dans tous les domaines.

J’ai de l’admiration pour les personnes comme elle. Cette communauté agricole rassemble plusieurs personnes comme elle. J’ai beaucoup parlé de Natalie, et il y a d’autres personnes exceptionnelles dans ce groupe, et quelques recettes viendront bientôt pour vous, et ces personnes. La prochaine sera pour Élisabeth, qui a osé me comparer à un viel ours qui sort d’hibernation ! Ça lui apprendra de toujours dire la vérité.

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Les fraises et la rhubarbe sont assez pauvres en pectine, mais si vous les avez cueillies vous mêmes le matin, tout devrait bien aller. Si vous devez les acheter au marché, je conseille d’appeler une petite pomme à la rescousse. 120 grammes de chair de pomme bien dure, plus précisément. Vous ferez tout juste 7 misérables petits bocaux de  250 ml de ce pur délice avec cette recette. Vous aurez besoin d’un thermomètre du genre pour la réussir à coup sur. Ne mettez pas moins de sucre et utilisez du vrai sucre blanc, SVP.

Ingrédients :


Le poids des ingrédients est pesé net, après la préparation.

  • 1 kilo de jeunes tiges de rhubarbe coupée en petits tronçons de 2 cm. (ne pas les peler)  
  • 650 g de jolies petites fraises bien rouges, mais biens fermes, équeutées, en quartiers
  • Pas un gramme de moins que 1685 g de sucre blanc granulé
  • 35 ml de jus de citron reconstitué
    (vous voulez utiliser du citron frais ?, ben pesez-en 40 g de jus, et ajoutez-la moitié des zestes, tant qu’à y être)
  • (optionnel) 120 g de chair de pomme bien ferme en très petits dés, mais seulement si vous n’avez pas cueilli vos jeunes tiges de rhubarbe et vos fraises vous même, de vos mains, le matin même.


Procédure :

Contrairement à la recette précédente, où je recommandais de nettoyer les tiges de rhubarbe avec un tampon abrasif sous l’eau tiède, il faudra les nettoyer délicatement avec un linge doux sous l’eau froide. Pourquoi ? Parce que la recette précédente était une compote, et ici, on fait une recette de confiture. La première personne qui pourra bien expliquer pourquoi dans un éventuel commentaire ci dessous, aura un bisou virtuel en public.

Bien laver, équeuter et fendre les fraises en quartiers, bien qu'elles ne vous ont rien fait, les pauvres petites.

Ajouter tout le sucre, et pas un gramme de moins, arroser du jus de citron, bien mélanger, couvrir d’un film alimentaire, et laisser reposer au moins deux heures.
(Je n’ai presque plus de cheveux, mais je me suis procuré des bonnets de douche sur Zazazone. C’est pour recouvrir les grands bols. Je fais pareil pour fermenter mes pâtes de pain ou de pizza. On peut les réutiliser des gazillions de fois. Que voulez-vous, après des années, je me suis lassé du film alimentaire, qu’on fout aux poubelles après chaque usage unique. Je n’ai presque plus de cheveux, mais avec mes jolis bonnets fleuris, je passe moins de pellicule.)

Quand il y aura assez de joli petit jus au fond du bol, il faudra verser le tout dans un chaudron large fond épais. Si vous avez toujours été sage, demandez un ‘Maslin pan’ au Père Noël. Le mieux est le pire ennemi du bien.

Il faudra mijoter le tout longuement à feu doux moyen en mélangeant souvent en récitant des incantations druidiques, jusqu’à ce que le centre du chaudron atteigne exactement 104 °C (peut être 105 pour trop ferme) mesuré au thermomètre digital calibré (ce que les druides n’avaient pas). Si vous avez un Maslin pan, ce sera fait en moins de 30 minutes, en triplant la recette, à feu moyen vif.

Retirer du feu, bien écumer.

Voilà, c’est prêt à empoter.

Empoter en laissant 1/2 pouce (1 cm) d'espace sous le goulot.

Suivre ces instructions pour la mise en conserve domestique.

Durée de stérilisation de la confiture de rhubarbe et de fraises pour Natalie


Stériliser 10 minutes pour les bocaux de 250 ml
Stériliser 15 minutes pour les bocaux de 500 ml

Merci d’être 
Natalie, Natalie.

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lundi 27 mai 2024

Compote de rhubarbe au miel et gingembre de Lanaudière

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Compote de rhubarbe au miel et gingembre de Lanaudière


Désolé de ne pas avoir donné de nouvelles depuis un bout, je visitais une commune de hippies granoux qui se piquent aux mouches noires. J’ai voulu participer au travail… misère ! À tous les soirs, je ronflais comme un camion le nez écrasé dans l’assiette du dessert alors que bien souvent les plus ferventes jouvencelles besognaient toujours jusqu'au milieu de la nuit étoilée. Elles s’affairaient inlassablement à emballer des milliers d’arbres fruitiers aussi biologiques que rustiques malgré les hurlements menaçants des loups de la forêt enchantée qui encercle cette magnifique pépinière. Malheureusement, y’avait pas que de fougueuses jouvencelles, on étaient même trois Vincent à l’interminable tablée, dont un jeune géant allemand d'une force herculéenne. Que ce soit une pelle, un râteau ou une fourche, il arrivait à casser tous les outils qu’on lui passait. Wir bauen bessere Werkzeuge in Deutschland ! , s’écriait-il à tous les jours. Quoi qu’il en soit, Éric, le Vulcain du groupe, s’affaire à lui fabriquer des outils de sa trempe dans sa forge bordélique.


Cette recette est d’une simplicité déconcertante, ce qui en fait un délice est la combinaison des ingrédients. C’est une maman ourse qui me l’a donnée. Elle m’a dit : « c’est pour mieux hiberner, mon enfant ». 

Quoi ? , seulement 7 petits bocaux à la fois ? Heureusement que votre rhubarbe va pousser et que vos abeilles vont butiner tout l’été.

Ingrédients :

    •    5 kg de jeunes tiges de rhubarbe bien fraîches (pesé net)
    •    600 g de miel liquide pâle
    •    50 g de gingembre frais râpé
    •    Le jus et les zestes d’un beau citron bien bio et bien dodu

Procédure :

Débarrasser les tiges de rhubarbe de leurs restants de feuilles, les laver sous un filet d'eau tiède à l’aide d'un tampon abrasif (pad vert, en Québécois), les essuyer et les couper en tronçons d'environ un pouce (2,5 cm) de longueur. Il faudra peler les tiges plus matures. Ça devrait vous donner un peu plus de 9 litres en volume.

Placer les tronçons dans un chaudron en inox à fond épais, ajouter le reste des ingrédients, bien mélanger et laisser reposer jusqu’à ce que le fond du chaudron soit couvert de liquide avant de chauffer.

À découvert, chauffer à feu moyen/doux jusqu'à ébullition en remuant souvent. Il faut cuire les morceaux de rhubarbe au moins jusqu'à tendreté jusqu'au centre des morceaux. Bien écumer.

Empoter en laissant 1/2 pouce (1 cm) d'espace sous le goulot.

Suivre ces instructions pour la mise en conserve domestique.

Durée de stérilisation de la compote de rhubarbe au miel et gingembre de Lanaudière

Stériliser 10 minutes pour les bocaux de 250 ml
Stériliser 15 minutes pour les bocaux de 500 ml et de 1 litre

Vous et vos oursons allez en raffoler.

 

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dimanche 19 mai 2024

Révolution Fermentation - Communauté d'entraide

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 Bonjour à tous et à toutes,

Je viens de découvrir une petite mine d'or en fermentation. C'est un groupe sur Face Book rassemblant près de quarante mille personnes qui échangent au sujet des fermentations. On y trouve des recettes des plus raffinées et des plus exotiques que je ne pouvais même pas imaginer.

Si vous ne connaissez pas déjà je vous recommande sans hésiter le groupe Révolution Fermentation dont le contenu est ouvert à tous. Pas besoin de compte FB pour le lire.

Révolution Fermentation - Communauté d'entraide

Merci à Elyzabet de me l'avoir présenté.


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dimanche 5 mai 2024

Soupe aux haricot rouges végétarienne

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 Soupe aux haricot rouges végétarienne


Je me demandais bien si j’allais placer cette recette dans les soupes ou les légumineuses...


Une recette très facile à réaliser n'importe quand dans l'année, économique, nourrissante et rapide à servir. On y trouve une note d'Amérique du Sud qui réchauffe le coeur quand il fait froid. Elle vous fera 7 bocaux d'un litre de soupe presque aussi consistante qu'un chili.

Ingrédients :

La veille :
6 tasses (1,2 kg) de haricots pinto rouges secs (des petits haricots rouges)
3 fois le volume en eau pour couvrir
1 c. à s. de sel

Le lendemain :
2 lbs (900 g) de carottes en fines rondelles
3 oignons moyens hachés
3 c. à s. de piments forts séchés, broyés
2 c. à s. cumin fraichement moulu
1 c. à s. de sel

Par bocal
1 c. à s. d'huile végétale insipide

Procédure :

La veille trier les haricots, les rincer et les faire tremper dans 3 fois leur volume d'eau froide avec le sel. laisser tremper pour environ 12 heures idéalement au frigo.

Les drainer et les rincer.

Placer tous les ingrédients dans un grand chaudron en inox à fond épais, et couvrir d'eau environ 2 pouces (5 cm) au dessus du niveau.

Porter à ébullition à feu vif, baisser le feu et laisser mijoter pour 10 minutes en remuant de temps à autres. Fermer le feu.

Verser l'huile végétale dans chaque bocaux.

À l'aide d'une cuiller ajourée répartir vos solides dans les bocaux. Ça devrait arriver aux 3/4 de la hauteur. Ne pas dépasser les 3/4 de la hauteur, le haricots vont encore gonfler durant la stérilisation.

Couvrir du bouillon en laissant 1 pouce (2,5 cm) d'espace sous le goulot.

Suivre ces instructions pour la stérilisation à l'autoclave.

Stérilisez vos bocaux d'un litre pendant 90 minutes.
Pour les bocaux de 500 ml 75 minutes suffiraient.

Au service, réchauffer et ajouter du yaourt en filets et servez avec un gros bout de pain.

jeudi 2 mai 2024

Le ragoût de porc-épic aux prunes de mémé Bouchard

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Prèlude


Mémé Bouchard (née Bernier) était une jeune veuve durant la Grande Dépression. Elle avait déjà 6 enfants quand son mari fut emporté par la drave. Sa famille était un fardeau très lourd à porter.

Mémé Bouchard avait la chance d'avoir trois beaux pruniers pas trop loin. Elle avait aussi de la chance d'avoir Amédée, son plus vieux.

Amédée ne parlait presque pas.

Il hochait de le tête pour dire oui, constamment.

Il avait hérité du fusil de son père, à 10 ans, mais il utilisait surtout son arc, qu'il avait fabriqué lui-même. Les pointes de ses flèches étaient faites avec des os de porc-épic.

Amédée était un garçon plutôt solitaire.

Il était presque un étranger pour sa propre famille.

Il vivait dehors, dans la forêt.

Sauf en hiver quand il faisait très froid. Il rentrait à la maison.

Il pouvait rester à l'intérieur de la maison, près du feu pendant presque une semaine en hochant de la tête pour dire oui, même si personne n'osait lui parler.

Soudainement il poussait un hurlement, puis il disparaissait dans la forêt enneigée, mais toujours en refermant doucement la porte derrière lui.

Tout le monde avait peur d'Amédée au village, mais il n'a jamais fait de mal à personne. Amédée avait peur de tout le monde, et il avait peut être raison.

Amédée n'était pas bien avec les gens, car les gens disaient des choses avec leur bouches. Amédée ne pouvait comprendre ces mots. Il pouvait comprendre la forêt, en fait, il en faisait partie.

Il rapportait des carcasses d'animaux sur son épaule à la maison, prenait parfois un bain, mangeait, puis sortait dehors vivre sa vie. On ne savait pas qui il était, il ne le savait pas lui non plus.

Dans la forêt, Amédée cueillait parfois une feuille sur le sol et la reniflait.

Son regard devenait impénétrable.

Il voyait des choses qu'on ne reniflera jamais.

Il était brusquement dépouillé du peu d'humanité qu'il avait. Il était libre.

En reniflant une feuille, il savait exactement où la proie se trouvait, et tout son corps était devenu une des pires bêtes qu'on peut imaginer. Le meilleur des prédateurs de la forêt.

Il se déplaçait en silence comme le vent, et il foudroyait vite comme un éclair.

Il a rapporté des centaines de carcasses de chevreuils à la maison comme ça.

Pour les ours, il les tuaient à la hache, car ils sont assez lents et que les flèches ne suffissent pas.

Pour les porcs-épics, c'était drôlement plus simple. Il fallait veiller l'automne près des pruniers. Les porcs-épics sont nocturnes. Ils aiment bien les pommes et les prunes. Amédée bondissait des buissons comme une ombre, courait 3 pas et le porc-épic était décapité d'un seul geste.

Amédée avait fait ce qu'il pouvait faire de mieux, et il l'a fait mieux que personne d'autre.

Amédée était heureux.

Amédée avait environ 30 ans quand l'école de son village prit feu.

Amédée n'avait jamais été à l'école mais on le vit plonger dans l'incendie. Il ressortit du brasier en poussant le piano dehors. Amédée avait sauvé le piano, puis il s'écroula au sol, le corps fumant à moitié brulé.

Quand on tenta de l'aider, Amédée s'est relevé et a poussé un hurlement si monstrueux qu'il a glacé le sang de tout les gens du village. Puis on le vit s'enfuir vers la forêt, clopinant. On ne le revit plus jamais.

À ‪Deschaillons‬, une famille qui habite maintenant dans une vielle maison disent qu'ils trouvent souvent des carcasses de chevreuils ou d'ours devant la porte, des carcasses de porc-épic aussi en automne. Ils connaissent la légende d'Amédée et ils y croient.

Quelqu'un joue du piano dans cette maison.

Amédée sera toujours en vie, car il fait partie de vous maintenant.

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Recette

La viande de porc-épic c'est meilleur que de l'agneau. Mais elle très difficile à obtenir. Ils sont faciles à tuer si on sait veiller près d'un arbre fruitier dans une forêt. Mais après il faut les nettoyer. Ça prend 30 minutes par carcasse environ.

Un gros porc-épic fait environ 10 kg, mais sa carcasse en fera surement moins de 4 et la moitié sera en os. Vous aurez environ 2 kgs de viande par porc-épic.

Il faut de 7 kg de carcasse de porc-épic pour faire 18 pots de 500 ml de ce ragoût. Vous aurez aussi pas loin de 10 litres d'un bouillon tout à fait unique aussi.

Pleumer un porc-épic c'est un peu comme pleumer un lapin. Sauf qu'il y a les aiguilles bien entendu. C'est sage de porter des gants et il faut repousser la peau de l'intérieur en la roulant pour mieux l'agripper. Certains mettent le porc-épic au feu avant, pour bruler les aiguilles. Ça sent très mauvais, et il est tout merdeux après. J'aime pas ça.


Ingrédients :

  • 7 kg de carcasse de porc-épic
  • Plein d'eau mouillée
  • une trentaine de prunes violettes lavées dénoyautées, en cubes
  • 4 tomates rouges moyennes en dés
  • 3 oignons moyens, hachés
  • 4 rabioles (navets blancs) moyens en cubes
  • 4 branches de céleri en tronçons
  • 3 grosses carottes en épaisses rondelles
  • 1/2 c. à s. de poivre noir
  • 1/2 c. à s. de thym séché
  • 1/2 c. à s. de romarin séché
  • 1 c. à thé de sel
  • 3 feuilles de laurier moulues

Pour le bouillon :

  1. 6 ou 7 litres d'eau à ce qu'il restera de bouillon
  2. les os, bien entendu.
  3. 2 oignons piqués d'un clou de girofle
  4. 3 branches de céleri en gros tronçons
  5. 2 grosses carottes en gros tronçons
  6. 3 feuilles de laurier
  7. 1 c à t de thym séché
  8. 1 c à t de romarin séché
  9. sel et poivre au goût

Procédure :

Couper les carcasses en morceaux assez petits pour qu'ils s'entassent dans un immense chaudron. Trancher la savoureuse colonne vertébrale avec un couperet de haut en bas.

Bien couvrir avec de l'eau. 4 pouces (10 cm) par dessus.

Porter à ébullition, baisser le feu, couvrir et laisser mijoter une grosse heure.

Vérifier que la viande se détache bien des os.

Retirer les morceaux du bouillon et les laisser tiédir pour mieux les désosser.

On aura amplement le temps ce couper les prunes et les légumes pendant ce temps.

On mélangera les prunes, les légumes et les aromates dans un autre chaudron ou gros contenant. Quand toute la viande sera désossée on en fera des cubes et on va les mélanger aux légumes en malaxant à la main.

On remplis les bocaux du mélange en laissant 1 pouce d'espace sous le goulot.

On couvre du bouillon, à niveau.

Stérilisez 75 minutes à l'autoclave pour les pots de 500 ml.

Ajouter les os et les ingrédients destinés au bouillon dans le gros chaudron. Laisser mijoter pour au moins 2 heures. Laisser tiédir, passer et refroidir pour que le gras fige en surface. Retirer le gras et porter à ébullition.

Stérilisez 35 minutes pour des pots d'un litre.

Au service :

Écraser une gousse d'ail et la hacher menu.

Patienter 10 minutes qu'elle s'oxyde et vous aurez un super aliment qui goute l'ail.

À feu très moyen fondre 1 c. à s. de bon beurre au fond d'une sauteuse.

Y placer l'ail et remuer 2 minutes

Ajouter 1 c. à s. de farine toute souriante et remuez pour faire des grumeaux colorés.

Mouiller du contenu de bocal et remuez en chauffant.

Vous saurez jamais comme c'est bon si vous ne l'assaillez pas.

Je peux en bouffer tout un bocal avec une bonne tranche de pain lourd grillée et beurrée.

Il y a un rêve qui passe entre chaque cheveu quand on bouffe ça.


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