vendredi 8 novembre 2024

La soupe de chevreuil de monsieur Bastien

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 La soupe de chevreuil de monsieur Bastien
(Qu’on pourrait faire avec n’importe quelle viande rouge)


Vous connaissez monsieur Bastien ?

Monsieur Bastien viendra partager d’autres recettes, ici de temps à autres.
Il l’a déjà fait avec Les cuisses de poulet aux champignons à la Baba Yagà.

Il a acquis une jolie fermette pour sa retraite et il l’a bien préparé, sa retraite. Toutefois, sa trop grande maison est trop près de la route, et les fardiers lourdement chargés de billots troublent parfois son sommeil.

Quelquefois, il entend un fardier freiner sur plus de 100 mètres, mais trop souvent, c’est en vain pour la pauvre petite biche restée figée sur place par la lumière des phares.

Après s’être vêtu des vêtements appropriés pour la saison, monsieur Bastien saute dans ses bottes, arrache son « kit » de nuit dans un sac à dos accroché sur le mur. Il saute derrière le volant de son pick up qu’il a nommé affectueusement Totoya. Il va en direction d’où le bruit venait, peu importe ou Totoya voudrait aller. La plupart du temps, le fardier n’est plus là, mais il y a souvent un chevreuil mort ou blessé pas loin. Si le chevreuil est agonisant, il termine sa souffrance. Ça vaut mieux ainsi.

Il va saigner la carcasse et l’éviscérer sur place accrochée à une bonne branche à l’abri des regards. Il le fera en silence, malgré toute la tintamarre de sa vie « active » qui lui résonne encore entre ses oreilles de retraité. Il aura tôt fait de ramener la carcasse derrière Totoya dans la chambre froide, où un crochet clandestin l’attend. C’est illégal et le sait, car on lui a déjà dit que cette carcasse appartenait à la Couronne d’Angleterre.

Il n’en rien à foutre, monsieur Bastien.

Il voit de la bonne viande autrement perdue qui couterait des centaines de dollars à incinérer par la dysfonction publique, au nom de la Loi.

Il sait comment faire la boucherie, et il congèlera les os pour un délicieux bouillon. Il va faire tremper les haricots. Il va laisser faisander les gros morceaux dans sa chambre froide, puis va faire cette soupe avec des petits bouts de viande fraiche. Pour cette recette, monsieur Bastien prend la viande entre les grosses côtes, la scrapoutine du cou, des épaules, et des jarrets. Pas question d’y passer les steaks, la longe ou les filets, qu’il congèlera bien emballés sous vide, après le faisandage. Il restera environ 2 kilos de petits bouts de viandouille gossée entre les os, ici et là, qu’il va mettre au frigo. Il aura aussi prélevé les petites macreuses et les joues (parfois 800 grammes de plus), qu’il coupera en 36 gros morceaux. Plus tard, Il fera des pâtés avec le coeur, le foie, les reins et un kilo de cette viande. Il utilisera aussi de la pane de ses porcs pour faire de vrais bons pâtés.

Il ira libérer les poules, ça lui fera moins de crotte à pelleter dans son petit poulailler. Puis il ira s’occuper des deux vaches, des 4 ou 5 cochons, des lapins, des abeilles, pour enfin retourner au lit, si il ne doit pas cueillir des fruits des légumes ou des herbes. Quand les haricots auront trempé pendant au moins 12 heures, il fera 36 pots de 500 ml avec les ingrédients suivants.

Ingrédients :
  • 1.6 kg de haricots pinto rouges secs (parfois 1.5 kg de fèves romaines)
  • 1 C. à S. de sel dans l’eau de trempage
  • 1.8 kg de viande rouge, incluant 36 gros cubes pour en avoir un par bocal
  • 2 pots d’un litre de jus de tomate
  • 2 pots d’un litre de vrai bouillon de chevreuil ou de boeuf
  • 1 pot d’un litre de tomates en dés
  • 1.2 kg de petits dés d’oignions rouges (ou pas)
  • 500 g de petits dés de carottes
  • 500 g de petits dés de branches de cèleri
  • 50 g. de bon beurre bien gras et bien salé.
  • Une tête d’ail émincée
  • 1 C. à S. de piment de cayenne séché et broyé (parfois plus)
  • 1 C. à S. de grains de cumin broyé (parfois plus aussi)
  • De l’eau pour terminer les bocaux
  • Sel et poivre au gout.
Procédure :

La veille, monsieur Bastien trie ses haricots secs pour s’assurer qu’il n’y a pas de petit caillou dedans et qu’ils soient tous souriants. Il va les rincer à l’eau claire et les drainer.

Il va dissoudre 1 C. à S. de sel dans environ 2 litres d’eau tiède, il va verser cette eau salée sur les haricots dans un grand saladier de porcelaine. C’est son saladier préféré. Il est blanc à l’intérieur, et d’un bel orangé à l’extérieur. Il le préfère à l’inox car il est plus joli. Il a pris sa retraite et prend le temps d’apprécier le beau. Il va encore ajouter de l’eau sachant que les haricots pinto vont presque tripler en volume en absorbant l’eau. Il sait aussi que le sel va rendre les haricots plus fermes après la stérilisation. Il sait aussi que si il ne trempe pas les légumineuses pendant 12 heures avant de les cuire, il va péter à tour de bras le lendemain, et que ça va déranger son petit chat Gaston, qui dort tout le temps près de la fenêtre, dans son tuxedo.

Il va les laisser gonfler pour environ 12 heures au frigo.

Le lendemain matin, Il va drainer et rincer les haricots et les couvrir d’eau froide juste passé le niveau. Il va porter à ébullition pour 10 minutes, pas plus. Pendant que ça chauffe,  il va préparer tous les légumes et les épices d’avance. Quand les haricots auront bouillis dix minutes il va les transvider dans une passoire dans l’évier.

Monsieur Bastien va chauffer son plus grand poêlon de fonte à 425° F (218° C) avant d’y faire fondre environ 15 g de beurre de ses vaches.

Monsieur Bastien va y dorer les gros morceaux de viande de chaque cotés et salant et en poivrant légèrement. Quand ce sera fait, il va débarrasser le poêlon, remettre du beurre et y fondre les oignions, puis il ajoutera l’ail pour remuer pendant deux minutes, puis le cèleri et les carottes. Il va baisser le feu à moyen vif, puis remuer de temps à autres pour environ 10 minutes. Ensuite il va ajouter les petits bouts de viande, bien remuer, saler et poivrer, fermer le feu, couvrir d’une tôle et laisser cuire encore 10 minutes en raclant bien le fond du poêlon.

Dans un chaudron de 10 litres ou plus. il va ajouter le mélange de petits bouts de viande et de mirepoix au bouillon, aux dés et au jus de tomate, et portera le tout à ébullition en y ajoutant les épices.

Il sortira les 36 bocaux de son lave vaisselle commercial pour les étaler sur la table quand la sauce va chauffer. Quand la sauce va bouillir il va la retirer du feu.

Il versera 1/2 tasse de légumineuses au fond de chaque bocal, il placera un gros cube de viande par dessus. Il va mélanger le beau petit jus au fond du bol des gros cubes de viande à la sauce tomate viandouilleuse. Il versera une grosse louche (250 ml) de cette sauce dans chaque bocal. Sa louche ne sera pas tout a fait pleine, sinon il va en manquer pour les derniers, et devra répartir.

Il va terminer ses bocaux avec de l’eau en laissant 1 pouce d’espace d’air sous le goulot.

Suivre ces instructions pour la mise en conserves à l’autoclave.

Stérilisez 75 minutes pour les pots de 500 ml
Stérilisez 90 minutes pour les pots de 1 litre (Non testé mais ce serait amplement)

Au service, il ajoutera souvent une grosse gousse d’ail émincée et du persil frais en chauffant.

Le lendemain, monsieur Bastien apportera la peau du chevreuil et quelques pots de douceurs sucrée à Adsila, sa jolie voisine Atikamekw. À part des confitures, il lui amène aussi parfois des petits pots de ses miels les plus précieux. Adsila sait fabriquer de gants, des mitaines, des bottes et des chapeaux avec le cuir. Adsila lui remet toujours ses bocaux vides bien propres. Elle sait qu’elle en aura des pleins bien sucrés. Il y'a des rumeurs disant que Adsila sourit pour monsieur Bastien.


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mercredi 6 novembre 2024

Les cuisses de poulet aux champignons à la Baba Yagà de monsieur Bastien.

 

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Les cuisses de poulet aux champignons à la Baba Yagà de monsieur Bastien.



Baba Yagà est probablement la plus populaire des sorcières qu’il n’ait pu exister. Une vraie pop star pour les monstres. Elle est née en Russie, mais toute l’Europe, l’Occident et même Hollywood, partagent le même coup de balais. Elle habite une petite maison perchée sur des grosses pattes de poulet. Elle se déplace assise dans un grand mortier tenant un grand pilon à la main, et un ballai de l’autre pour effacer ses traces. Elle se nourrit de petits enfants, et de champignons. Elle a l’air d’une méchante sorcière, comme on les aime.





C’est une version, car elle aurait aussi une soeur, qui ne serait pas si méchante. Elle serait même bienveillante, pour équilibrer. C’est sa recette à elle car elle prend des cuisses de poulet au lieu de cuisses d’enfants. Je ne comprend pas pourquoi on a inventé de telles histoires d’horreur pour terrifier les enfants, sinon par ignorance, par paresse ou autre perversion. Vaut mieux bien nourrir leurs bedons que de leur empoisonner la tête. C’est pourquoi monsieur Bastien est un vieux garçon. Il a eu une enfance difficile, sa mère était une sorcière et son père était un ogre, mais plus tard, il a grandi. Vous connaissez monsieur Bastien ?

Ici, dans cette recette, on aura 18 bocaux de 500 ml de poulet aux champignons avec un peu de mirepoix. Il faudrait ajouter de la crème au service, mais c’est pas vraiment nécessaire, on pourrait aussi bien faire une soupe avec. Il faudrait juste vider un bocal dans une petite casserole, puis rincer le bocal bien rempli d’eau. Avec une toute petite poignée de vermicelles, ce sera bien meilleur que de la Cambell’s. C’est une recette passe partout, utilisez votre imagination pour en faire une recette au service. Je m’en suis fait il y a pas si longtemps. J’ai ajouté un peu de bouillon de poulet, j’ai épaissi à la fécule et ajouté de la crème (ne le dites pas à mon médecin), et du poivre frais moulu. J’ai servi avec du riz et de la salade méditerranéenne et il y en avait pour deux personnes.

Si on ajoute de la crème et un peu de fécule de maïs, on pourrait remplir deux assiettes avec du riz ou des pâtes et des légumes. On peut les faire dans des bocaux d’un litre aussi.

Il vous faudra une belle grosse cuisse (de poulet) et à peu près 200 g de champignons de Paris, par bocal de 500 ml. Ce serait une idée de trouver une fruiterie ou un distributeur qui vend les champignons à la caisse. Monsieur Bastien fait pousser des pleurotes sur des bottes de paille dans une petite serre à l’ombre de grands arbres. Il fait pousser d’autres variétés de champignons sur des buches de bois dur. Il fait des caisses de cette recette et d’autres recettes de champignons pendant les récoltes. Ses champignons ne lui coutent pratiquement rien. Des marchands et des cuisiniers viennent en chercher chez lui tout l’été jusqu’à tard l’automne.

Ingrédients :

18 grosses cuisses de poulet bien dodues
Les herbes que vous voudrez, je suggère mon mélange d’Herbes italiennes, plus 2 C. à S. de paprika, sel et poivre au gout. Ne pas utiliser de chapelure SVP.
=
Herbes italiennes
Pour un bocal de 250 ml

  • 7 cuillères à soupe d'origan séché 

  • 2 cuillères à soupe de basilic séché

  • 2 cuillères à soupe de thym séché 

  • 2 cuillères à soupe de romarin séché 

  • 4 cuillères *à thé* de marjolaine séchée

  • 1 cuillère à soupe de persil séché
  • =
Pas loin de 3,6 kilos de champignons de paris (ou mieux) (J’ai de la nostalgie pour les caisses de 5 lb de champignons à 7 $ et pour les poulets entiers à 1 $ la lb… pas vous ?)
500 g.de petits dés d’oignions
250 g. de petits dés de carottes
250 g. de petits dés de branches de cèleri
30 g. de bon beurre bien gras et bien salé.

De l’huile insipide dans un vaporisateur.
Environ 2 C. à S. de sel pulvérisé dans le mortier de Baba Yagà (ou le votre)
Du bouillon de poulet, ou même de l’eau mouillée.

Procédure :

La veille au soir, monsieur Bastien lave les cuisses de poulet, les coupes en deux et retire toute la peau et le gras. Il va garder les résidus au frigo pour le bouillon plus tard. Il rince encore les morceaux de viande et les draine. Il assèche les morceaux à l’aide de torchons propres. Il les place dans un grand contenant et les saupoudre du mélange d’herbes et d’épices qui varient. Il les mélange pour bien couvrir les morceaux de viande tout partout. Il transvide les morceaux bien enrobés dans un sac de plastique alimentaire, il retire le maximum d’air par ‘twistage’ que tout soit bien intime, et frigo pour la nuit.

Le lendemain les cuisses auront rendue de l’eau, il lui faudra les drainer de nouveau.

Il préchauffe le four à 400 ° F (200 ° C).

Il dispose les morceaux sans qu’ils ne se touchent, sur des tôles en inox couvertes de papier parchemin (ou de nappes de silicone). Puis il enfourne.

Au bout de 10 minutes, il réduit le feu à 350° F (180°C) et laisse environ 30 minutes de plus. Il alterne les tôles de haut en bas sur les grilles en les tournant de 180 ° deux fois pour tenter d’obtenir une cuisson uniforme. Il les veut bien cuites avec une température interne de plus de 170°F (77°C). Ce serait un peu sec à servir tel quel, mais faites confiance à monsieur Bastien.

Quand c’est bien cuit, monsieur Bastien les place dans une immense passoire au dessus d’un gigantesque bol pour recueillir quelques glous de merveilleux petit jus.
Quand les cuisses refroidiront, il va s’occuper des champignons. Il aime les champignons en tranches, car c’est plus joli, mais vous pourriez le hacher grossièrement au robot si vous ne vous en souciez peu. Vous allez sauver beaucoup de temps comme ça, mais y’aura pas de belles grosses tranches de champignons. Monsieur Bastien a déjà été Chef de cuisine dans un hôpital, il sait jouer du couteau, mais pour les recettes de champignons, en jolies tranches, il utilise un tranche champignon, qui est aussi un tranche oeufs cuits durs sur Zazazone. C’est le seul compromis qu’il peut faire.

Quand tous le champignons bien propres sont tranchés dans une autre immense passoire, il va pulvériser 2 C. à S. de sel et le malaxer intimement avec les champignons. Il va les laisser dégorger deux heures au dessus d’un gigantesque bol aussi pour recueillir quelques glous de merveilleux petit jus.

Pendant ce temps il va désosser les cuisses de poulet et couper la viande en gros dés. Il fera du bon bouillon avec les os demain, qui iront au frigo en attendant. La viande aussi ira au frigo itou.

Après, il va rallumer le four au maximum et va tranquillement regarnir des tôles de papier parchemin, les vaporiser d’huile insipide et étaler les tranches de champignons dessus. Il va encore vaporiser un peu d’huile sur les tranches de champignon. Son four met environ 30 minutes pour atteindre la température maximale de 550° F (288°C), alors il aura tout le temps de remplir toutes ses tôles de tranches de champignons. Si vous n’en avez pas une douzaine, comme un Chef de cuisine retraité,  il faudra simplement alterner. Quatre suffiront, sinon il faudra plus de temps. Monsieur Bastien sort deux tôles après 7 minutes et en remet deux autres fraiches au four. Il retourne chaque tranche de champignons sur les tôles chaudes pendant que les autres souffrent au four. Puis il alterne. Il les aime légèrement caramélisés et encore assez souples.

Il va préparer la mirepoix (oignions carotte et cèleri) pendant que les champignons refroidissent et perdent encore de l’eau par évaporation. On pourrait faire la mirepoix dans de l’huile végétale si on veut, mais monsieur Bastien préfère le beurre de ses vaches. Quand la mirepoix sera tendre à souhait, il va la mélanger avec les tranches de champignons dans le mortier de Baba Yagà ou bien un immense bol (d’environ 10 litres) :)

Il va mélanger les deux jolis petits jus (celui des cuisses et celui des champignons) ensembles.

Monsieur Bastien va sortir 18 bocaux de 500 ml de son lave vaisselle commercial, va entasser les dés de viande au fond en ne comprimant pas trop pour remplir la moitié de chaque bocal, puis ajouter le mélange de champignons et de mirepoix en ne comprimant pas trop non plus en laissant un pouce d’espace sous le goulot.
Il va répartir la mesure de beaux petits jus dans chaque bocal puis va remplir le reste de bouillon de poulet (ou même d’eau), juste à niveau.
Il va tapoter les bocaux sur un torchon plié sur le comptoir pour faire remonter les bulles d’air, puis rajuster.

Suivre ces instructions pour la mise en conserves à l’autoclave.



Stérilisez 65 minutes pour les pots de 500 ml
Stérilisez 75 minutes pour les pots de 1 litre




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lundi 14 octobre 2024

Daoud Basha - Liban - Les boulettes d'agneau aux noix de pin en sauce tomate parfumée

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Daoud Basha - Liban - Les boulettes d'agneau aux noix de pin en sauce tomate parfumée


Pour 18 bocaux de 500 ml, qui feront deux repas chacun. On sert sur un lit de riz blanc aux vermicelles colorées dans le beurre (recette plus bas). Si vous voulez manger ça comme au Liban, il n'y aura ni couteau ni fourchette. Il y aura des triangles de pain pita, et une trempette de yaourt à la menthe préparée la veille. Il y aura aussi de l'humus et du yaourt à l'ail, des navets libanais, des feuilles de vignes farcies, une salade de dés de tomates et de tranches concombres avec juste un peu d'huile, de jus de citron et de sel. Il y aura des olives et des quartiers de citron aussi. Il y aura du thé vert versé de bien haut en mince filet. Puis viendront les petites pâtisseries aux noix bien mielleuses avec un verre d'arak glacé. Il y aura des sourires et vous aurez des rêves plein les cheveux.

Nous mijoterons la sauce pendant que les boulettes cuisent au four. Certains la trouvent trop piquante, dosez les piments forts.

Ingrédients pour la sauce :

  • 3 oignons moyens hachés
  • 1 tête d'ail, émincée
  • 3/4 de tasse (180 ml) d'huile d'olive
  • le jus des oignons râpés (plus bas)
  • 2 pots d'un litre de tomates écrasées
  • 2 pots d'un litre de sauce tomate bien épaisse
  • 2 c. à s. d'origan séché
  • 2 c. à thé de poivre noir frais moulu
  • 1 c. à s. de piment rouge fort séché, en flocons
  • sel au goût


Ingrédients pour les boulettes :


  • 8 lbs (3,6 kg) d'agneau haché maigre
  • 3 tasses (375 g) de chapelure
  • 4 ou 5 œufs moyens, légèrement battus
  • 1 tasse (130 g) de noix de pin
  • 1 tasse (200 g) de raisins Corinthe secs
  • 4 oignons moyens, râpés puis essorés (on verra comment)
  • 1 tête d'ail, émincée
  • 3/4 de tasse (170 g) de gingembre frais râpé
  • 1 1/2 tasses (35 g) de feuilles de menthe fraiche finement hachée
  • 1 c. à s. de piment rouge fort séché, en flocons.
  • 3 c. à s. de poivre noir fraichement moulu
  • 3 c. à s. de jus de citron
  • 2 c. à s. de cumin fraichement grillé à sec et moulu
  • 2 c. à s. de sel
  • 1/2 c. à s. de cannelle fraichement moulue
  • 1/2 c. à s. de muscade fraichement moulue
  • un peu d'huile d'olive
  • (ça vous inspire ?)




Ingrédients pour le riz aux vermicelles :

  • 2 c. à s. de beurre salé
  • 1/4 de tasse (25 ou 30 g) de vermicelles de blé brisées en petits bouts
  • 2 1/4 tasses (530 ml) d'eau
  • 1 tasse (210 g) de riz blanc basmati (ou autre grain long)
  • 1/2 c. à thé de sel


Au service :

Au Liban on ajoute de la mélasse de pomme grenade, qu’on peut trouver chez Adonis.

Persil ciselé et feuilles de menthe pour décorer.

Procédure pour la sauce :

Dans un faitout ou une casserole, chauffer l'huile et y dorer l'ail et l'oignon.

Ajouter le reste des ingrédients, bien mélanger et porter à ébullition en remuant de temps à autres.

Baissez le feu et laisser mijoter tout doucement à découvert

Procédure pour les boulettes :

Peler les oignons et les râper ou les robotiser pour en faire une purée granuleuse.

Placez les dans une passoire ou un tamis au dessus d'un bol ou d'une casserole pour garder le jus qui sera utilisé pour la sauce. Bien presser pour en extraire le maximum de jus. Ajouter le jus à la sauce et remuer.

Chauffer un peu d'huile dans un poêlon et y dorer légèrement les noix de pin. Retirer immédiatement du poêlon.

Dans un grand contenant, malaxez à la main tous les ingrédients pour former un mélange homogène.

Préchauffer le four à 400°F (200°C), et huiler légèrement une grande tôle.

Mouillez-vous les mains et façonnez de petites boulettes d'environ 1 pouce (2,5 cm) de diamètre.

Les disposer sur la tôle sans qu'elle ne se touchent.

Enfourner pour bien brunir les boulettes, environ 15 minutes.

On fera des boulettes avec le reste du mélange pendant ce temps-là.

Gardez les boulettes cuites dans un bol métallique sur la cuisinière, près de la sauce qui mijote.

Quand toutes les boulettes sont cuites, et que votre sauce est bien épaisse, disposez une seule rangée de boulettes au fond de vos bocaux, puis verser assez de sauce pour couvrir.

Tapotez tous vos bocaux, et procéder ainsi par couches, sinon la sauce pénètre mal entre les boulettes.

Laissez un pouce (2,5 cm) d'espace sous le goulot en finissant par la sauce.

Suivre ces instructions pour la mise en conserves à l'autoclave.



Stérilisez 75 minutes pour les pots de 500 ml
Non testé en pots d'un litre mais 90 minutes serait OK

Au service :


Fondre le beurre dans une petite casserole et y brunir les vermicelles à feu moyen.

Ajouter l'eau et le sel et porter à ébullition.

Ajouter le riz, baisser le feu et couvrir. Laisser cuire... comme du riz.

Chauffer le contenu du bocal dans une petit casserole et y ajouter du sucre ou du miel, juste un peu, pour réduire l'acidité.

Façonner un nid de riz dans vos assiettes et y verser les boulettes.

Décorer de persil et de menthe.

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dimanche 8 septembre 2024

La tartinade de sureau romantique avec une touche de romarin (Pectine Pomona)

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 La tartinade de sureau romantique avec une touche de romarin (Pectine Pomona)


Le sureau est un arbuste sauvage qu’on trouve souvent le long des cours d’eau ou en sol humide. On peut le cultiver aussi. Il faut juste une petite balade romantique, armés de sécateurs, et de bon grands paniers. Vous coupez toutes les jolies grappes bien foncées. Quand les paniers sont biens remplis, il nous reste du temps. On trouve un bon spot et on mérite un petit pique-nique. Peut être même faire des galipettes, si c’est un vrai bon spot. ;)


Évitez de vous gaver de baies de sureau frais, car ça vous coupera l’envie de faire le pique-nique et les éventuelles galipettes qui suiveraient. Elles sont toxiques et pourrait causer les mêmes symptômes qu’une gastroentérite. Tout mammifère peut sentir les symptômes, mais pas les oiseaux qui les propagent sans même y réfléchir. Soyez rassurés, la cuisson détruit la toxine. Le sureau est riche en vitamines et an antioxydants.


Le sureau est peu acide, et il requiert beaucoup de jus de citron pour en faire une conserve sécuritaire, et en assurer la prise. Nous allons y zouip-zouipper le romarin.


Vous ferez à peine 5 petits bocaux de 250 ml avec cette recette, ce serait sage d’avoir un petit bocal de 125 ml sous la main en cas qu’il en manque. Vous pouvez la tripler après avoir essayé, en ajustant le romarin à votre goût.


Ingrédients :


1 kilo de baies de sureau toutes propres

2 c. à thé d’eau de calcium Pomona

5 c. à s. de jus de citron reconstitué (en bouteille)

20 brins de romarin (pas 20 branches)

200 g (une tasse) de sucre (vous pourez en ajouter après si désiré)

6 g. (2 c. à thé) de pectine Pomona


Ici le meilleur endroit pour trouver de la pectine Pomona Ô Canada !

Sinon y reste Zazazone.


Procédure :


Une petite corvée vous attend après les galipettes…


Placer vos grappes de sureau dans un grand bol dans l’évier et y couler un filet d’eau froide en remuant les grappes. Les impuretés remonteront en surface, dont de probable petits insectes. Bien essorer.


Ensuite il faudra égrener tous les petits fruits à la main, une fourchette pourrait aider, mais ça manque de fini. Quand je le fais, il reste des branchettes parfois.


Il faut les laver de nouveau et bien essorer. En peser un kilo tout net.


Verser le jus de citron dans le godet qui venait probablement avec le bras mélangeur et y zouip-zouipper les brins de romarin. Verser au fond de votre meilleure bassine à confitures, puis y ajouter les fruits entiers. Placer sur un feu moyen vif et y mélanger l’eau de calcium.


Mélanger la pectine au sucre avec un petit fouet dans un petit bol.


Brasser les fruits jusqu’à forte ébullition pentant 2 minutes. Il nous faut une ébullition qui ne cesse pas, même en remuant. Écumer à mesure.


Ajouter le mélange de sucre et reporter à vive ébullition pour encore 2 minutes en remuant énergiquement. Retirer du feu. Écumer soigneusement.


Gouter. Plus de sucre ? Pas de problème, ajoutez-en et reporter à ébullition pour une minute, toujours en remuant.


Suivre ces instructions pour la mise en conserves.


Emplir les pots en laissant tout juste 1/4 de pouce sous le goulot.


Stériliser les pots 10 minutes au bain d'eau bouillante.


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